
J'ai toujours détesté le poisson. Surement par manque de curiosité. Lorsque j'ai lu naufrage, de Yoshimura, je me suis aperçu à travers ses descriptions, à quel point un objet qui m'indifférais alors, voir me rebutais, pouvais contenir une dimension poétique forte et essentielle, comme tout autre chose. Ici, je présente un travail minutieux, laborieux, de dessin en tant que mémoire du monde. Finalement pourquoi de pas mordre un poisson et le dessiner, jusqu'à l'intégrer, l'ingérer dans sa globalité. Donc c'est une série en cours, format carte postale, pour hacher le poissons et ainsi mieux dévorer ses reflets d'argent.
PS: résolution de cette année : faire vivre cette mémoire virtuelle, bonne année à tous, et un clin d'oeil à Antoine, pour l'extravagance des objets du quotidien.